POLLENIZ : [Biodiv&SANTÉ] #5 : Découvrez les dernières informations !

Publié le 2 octobre 2023 par Mairie

#5 - Septembre 2023

À la une

Présentation de la Tique et risques d'intoxication liés aux confusions entre châtaignes et marrons.

Face aux tiques, adoptez les bonnes pratiques !

Avec les moustiques, les tiques sont, pour les humains, les principaux vecteurs de maladies.

En France, la plus répandue est la maladie de Lyme.

Pour s'en protéger, adoptez de bons réflexes !

lors des balades en forêts : portez chaussures fermées et vêtements clairs & couvrants. Empruntez les sentiers plutôt que les zones végétalisées : herbes hautes, buissons, ... ;
examinez régulièrement votre peau : un quart des morsures proviennent de tiques présentes dans nos jardins ;
en cas de morsure : détachez la tique avec un tire-tique et surveillez la zone. Si vous observez des symptômes tels qu'un érythème migrant, de la fièvre, des douleurs, ..., consultez un médecin.

Se prémunir des tiques
En savoir plus

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Ne plus confondre châtaignes et marrons

Le marron est un fruit toxique.

Il est parfois confondu avec la châtaigne, préparée et cuisinée selon différentes déclinaisons ; et dont les mets très appréciés marquent le retour de l'automne.

Lorsque la bogue est verte, épaisse, qu'elle dispose de petits pics espacés et qu'elle ne contient qu'un seul fruit : il s'agit du marron. Ce dernier est rond et gros (cf. photo ci-dessus).

Tandis que la bogue de la châtaigne est brune et hérissée de nombreuses et longues épines. Elle renferme 2 à 3 petits fruits, de forme triangulaire et aplatis sur un côté.

En cas de confusion puis de consommation, conservez les restes de votre repas.

Si vous présentez des signes d’intoxication (nausées, crampes abdominales, fièvre, ...), appelez sans délai un centre anti-poison ou consultez un médecin.

Plus d'informations
Site de l'ANSES

Les pollens en région

Suivez en temps réel le risque pollinique en région Pays de la Loire sur les sites https://www.alertepollens.org et https://www.airpl.org

"On n'est pas loin de la fin de la saison pollinique et les allergiques seront de moins en moins gênés par les pollens, avec un risque d'allergie de niveau faible pour les pollens de graminées et d'ambroisie".

Témoignages et retours d'expériences

Ailanthus altissima

Ailante glanduleux ou faux-vernis du Japon

De la famille des Simaroubacées, l'ailante est un arbre originaire de Chine. Introduit pour l'ornement, notamment comme arbre d’alignement au XVIII^e siècle en France, on le retrouve sur une grande majorité du territoire.

Il s'agit d'une espèce exotique envahissante - EEE - inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne (liste consultable ICI).

Cette plante dispose de fortes capacités de reproduction, en produisant une très grande quantité de graines (samares) ; et d'adaptation, en s'installant rapidement sur les bords de route et de voies ferrées, les friches et les zones urbaines. En ville, elle arrive à s'insinuer dans les interstices de béton et elle est capable de résister aux milieux pollués.

Côté santé, son pollen (plus de 300'000 grains de pollen), transporté par le vent, est un allergène émergent. Il est libéré entre avril et juin (Mousavi et al. 2019). D'un point de vue cutané, la sève de l'ailante peut provoquer des irritations.

Ailante glanduleux
Plus d'informations

Concernant sa gestion, plusieurs méthodes existent.

Il faut tout d'abord retenir que l'ailante, réagissant fortement au stress et aux agressions, a une forte propension à faire des rejets. Toute action de coupe à blanc ou d’abattage engendrera des nouveaux drageons et sujets en très grand nombre. Et ce, même sur plusieurs années : l’ailante ne s'épuise pas. Le risque serait alors de voir la surface d'une zone occupée multipliée par 6 !

Ainsi, selon le contexte et le stade de la plante, il faudra adapter les interventions.

Pour les jeunes plantules et les nouveaux foyers, il est possible de pratiquer un arrachage méticuleux avec retrait du système racinaire (très superficiel). Les sujets ne devront pas dépasser 5 à 7 cm de diamètre (à 1 m du collet).

Pour les sujets plus développés, un écorçage des pieds-mères permettra de réduire leur vigueur. Il faudra le pratiquer au moment de la montée de sève, du collet jusqu'à 1 m de haut sur 90 % en année n puis les 10 % restant en n+1. Des rejets seront encore produits mais en quantité beaucoup moins importante. Cette méthode nécessite un suivi sur plusieurs années (minimum cinq). Il faudra également veiller à la stabilité de ces arbres, potentiellement dangereux en cas de chute de branches (dépérissement de branches possible 6 mois après).

L'arrachage reste possible pour tous sujets, même les plus vieux. Mais certains acteurs, compte-tenu des ressources importantes à mobiliser, font le choix de contenir les foyers d'Ailante installés.

Replay Webinaire - Ailante glanduleux
CBN Pyrénées et Midi-Pyrénées, 2022

Enfin, il existe une matière active homologuée pour lutter contre l'ailante, Verticillium nonalfalfae, qui était autorisée du 11 avril 2023 au 9 août 2023 sur les infrastructures ferroviaires. Agissant via un micro-organisme biologique diffusé par la sève, il s'agit d'un dévitalisant spécifique de l'ailante. Ce champignon, provoquant flétrissement puis dépérissement, est déposé via une petite incision faite au niveau de l'écorce.

Il faudra rester vigilant en 2024 sur la reconduction, ou non, de cette autorisation.

La vie de Polleniz

Actions en région

Frelon asiatique

L'année 2023 est déjà considérée comme une "forte" année Frelon asiatique, où le nombre de nids détruits est très important (source : programme Vesp'Action). Le printemps avait démarré plutôt tranquillement et laissait présager de nouveau une année "faible". Mais une accélération a été constatée fin juillet avec une forte augmentation du nombre de demandes de destruction. Actuellement, les nids sont toujours très actifs.