À la mi-juillet, l'ARS a été alertée par le service des urgences du centre hospitalier de Laval en raison de l'hospitalisation d'une personne présentant des brûlures de 2nd degré, apparues suite à une promenade sur le halage.
Fort du partenariat avec Polleniz, une investigation a été immédiatement menée par les équipes de l'association afin d'éviter tout nouvel incident. Après recherche et diagnostic du site précédemment fréquenté, il s'avère que le “coupable” est le panais brûlant. Plante appartenant à la famille des Apiacées, il peut, comme la Berce du Caucase, être à l'origine de graves réactions cutanées.
Le Conseil Départemental de la Mayenne, gestionnaire du bord de la rivière et du chemin du halage, est intervenu : l'arrachage des plantes a été effectué ainsi que le balisage de la zone à éviter.
Depuis, ce sont d'autres sites avec présence du panais brûlant qui ont été signalés : à Laval, à Bonchamps les laval, à Changé, ... Cette plante peut s'observer facilement dans notre environnement. Pour plus d'informations, cliquez sur En savoir +.
Enfin, la personne touchée par le panais brûlant puis hospitalisée, Brigitte, a été recontactée et à ce jour :
- “Je garde toujours des séquelles très importantes, notamment au niveau de la jambe. Ce qui m'est arrivé, je ne le souhaite vraiment à personne. Cela m'a fait énormément souffrir. J'ai passé 6 jours sans pouvoir dormir, malgré les puissants antidouleurs qui m'ont été administrés (toutes les 6 heures). Les brûlures se sont même infectées, j'ai été transférée au CHU de Nantes. Pourtant, j'ai l'habitude des promenades et randonnées en campagne, en forêts, etc. Jamais je n'avais eu ça auparavant. On m'a indiqué qu'il ne fallait pas que je m'expose au soleil pour les deux années à venir.”
Brigitte a accepté de transmettre son témoignage et souhaite que son expérience puisse servir de message de prévention. Nous la remercions.
Restons vigilants en adoptant les bons réflexes : se tenir à distance du panais brûlant !
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